Burial ground | CD par Loudblast

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Description de l'article

Loudblast a réussi à gérer le tournant pour sonner de façon fraîche sans pour autant renier leurs racines. Le quatuor reste fidèle au Death Metal tout en y incorporant des éléments Thrash et plus orientés Métal traditionnel.

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Général

Article n°. 282814
Genre (musique) Death Metal
Exclusivité EMP Non
Média - Format CD
Edition Edition limitée
Thématiques Groupes
Artiste Loudblast
Catégorie de produit CD
Date de sortie 09/05/2014

par Philippe Courtois (Avril 2014) Je reste persuadé que cet album va marquer un tournant important dans la carrière de Loudblast.

Presque 30 ans de carrière derrière vous ! Quel regard porteriez-vous sur l’évolution musicale de LOUDBLAST durant toutes ces années ?
Stéphane Buriez : On peut dire qu’il y a eu plusieurs phases dans la carrière de Loudblast. Une première entre la fondation du groupe et le split en 1999. Pendant toute cette période, nous avons développé une identité musicale bien à nous, mélange de Thrash et de Death Metal, avec toujours ce côté mélodique qui nous est caractéristique. C’est aussi pendant cette période que nous avons grossi en popularité pour devenir le groupe numéro 1 français. Le Line-up, hormis le changement de batteur, est resté très stable pendant cette période. C’est une époque où on a sorti des albums que certains considèrent comme cultes, comme « Disincarnate », « Sublime Dementia » ou encore « Cross The Threshold ». En 2004, nous sortons « Planet Pandemonium » avec le renfort d’Alex Colin-Tocquaine d’Agressor, un album assez Death Metal qui restera pour moi l’album en trop de la discographie de Loudblast, même s’il y a de très bons titres, on n’a pas réussi à faire des morceaux de cet album, un tout. S’est passé ensuite une période assez creuse à cause des problèmes internes au groupe, période qui bien que tourmentée, fut bénéfique pour mieux repartir avec l’arrivée de Drakhian et Alex Lenormand, avec qui on compose « Frozen moments Between Life and Death » en 2011, album qui a rafraîchi la musique de Loudblast et a reboosté le groupe. Et nous voilà en 2014 avec ce tout nouvel album « Burial Ground ».


Vous avez partagé la scène avec des groupes à notoriété. Quelle sensation avez-vous ressentie lors de ces tournées ?
C’était à chaque fois de belles rencontres humaines. Et en parlant d’humain, on a eu la chance de faire la tournée européenne « Human » avec Death. Tournée sold out pendant 30 dates. Un grand souvenir, tout comme nos premières tournées européennes en 1991 avec Cannibal Corpse qui comme toutes les premières tournées te remplissent la tête de souvenirs. Cette amitié est toujours présente avec eux. La dernière tournée en date avec Benighted restera aussi dans les annales.


Nouveau line-up depuis deux albums. Ces changements de line-up ont-ils conféré à LOUDBLAST de nouvelles orientations musicales ?
Toute séparation est douloureuse. Les deux premiers batteurs sont partis de leur plein gré, donc c’était moins difficile. Quand on s’est réformés après le split, il est clair que quelque chose ne fonctionnait plus, et il était important de prendre le temps de réfléchir sur la façon de redémarrer correctement. C’est clair que l’arrivée d’Alex et de Drakhian a considérablement fait évoluer la musique de Loudblast, dans le bon sens. Non seulement parce qu’ils se sont investis à 100 % dans la musique du groupe, mais également parce qu’ils sont arrivés avec un background différent que celui d’Hervé Coquerel et moi. La recette à quatre fonctionne vraiment à merveille maintenant. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, et le nouvel album « Burial Ground » en témoigne. Je pense que « Burial Ground » est un des meilleurs albums de Loudblast.


Le peintre Bolek Budzyn a participé à la majorité des artworks de vos albums. Est-ce toujours le cas pour Burial Ground ?
En effet Bolek a illustré la majorité de nos pochettes. Nous voulions avec Burial Ground apporter un peu de changement aussi. Pour être très franc, l’album était déjà enregistré et masterisé, que nous n’avions pas encore décidé de la cover. Plus nous avancions dans la compo de l’album, plus l’album s’assombrissait. Nous voulions que le côté malsain et pesant de la musique de Burial Ground se ressente dans la pochette de l’album. Listenable nous a proposé plusieurs artistes et nous sommes tous tombés d’accord sur celle de Will Kuberski de Worthless Endeavors. Il a fait entre autres, la cover de “Vanquish in Vengeance” d’Incantation. Cette espèce de démon, à moitié arbre sortant de terre, est aussi dérangeant que ce qu’on peut trouver dans nos nouveaux morceaux.


En attendant la sortie de votre nouvel album, Burial Ground, le 28 avril 2014, vous avez déjà commencé de tourner avec des premières dates en compagnie de Benighted ?
Cette tournée s’est on ne peut mieux passée. 17 dates non-stop sur le territoire français. Du monde sur chaque date, même en semaine, ce qui n’est pas toujours facile en France. Challenge relevé avec nos frères de Benighted. Avant une grosse tournée européenne prévue à la rentrée prochaine, nous allons jouer à Dubaï, à La Réunion, au Québec et en Belgique. De toute façon, l’année à venir va être consacrée à aller défendre « Burial Ground » sur tous les territoires possibles.


Parlons maintenant de l’album. Combien de titres comportera-t-il ? Quelles ont été vos sources d’inspirations pour ce nouvel album, et de quoi traitent les textes ?
Cet album est constitué de 9 morceaux. Un 10ème est disponible en bonus sur les versions vinyle et digipack. Je vais te donner les thèmes de certains titres. « A Bloody Oath » t’invite à faire face à tes démons intérieurs. « Darkness Will Abide » c’est une chanson assez personnelle. Une sorte de « Loudblast Hymn ». Nous 4 contre le reste du monde. « Soothing Torments » aborde la douleur et la cruauté de l’homme. « The Void » parle à la partie sacrée qui sommeille toujours en chacun de nous. « Burial Ground » n’est à vrai dire pas un album concept, mais toutes les paroles s’articulent autour de thèmes récurrents comme la haine, l’obscurité, la mort et la résurrection. D’une manière plus générale, c’est une quête pour trouver un moyen de nous élever au-dessus de l’océan de crasse et de médiocrité humaine qui nous entoure.


Frozen Moments Between Life And Death est sorti en 2011. Vous avez fait une pause entre ces deux albums ?
On ne peut pas vraiment dire qu’on a fait de pause. On a fait 180 dates depuis la sortie de « Frozen ». Toutes les fois où nous n’étions pas sur la route, nous nous sommes attelés à composer « Burial Ground ». Je reste persuadé que cet album va marquer un tournant important dans la carrière de Loudblast. J’espère qu’il va être perçu comme tel par nos anciens et nouveaux fans.


En plus d’être leader dans LOUDBLAST, tu es aussi producteur et animateur à l’EnÔrme TV (« Une Dose 2 Metal »). Comment trouves-tu le temps pour t’organiser ?
En effet ça fait longtemps que j’ai plusieurs casquettes. J’ai toujours fait de la production parallèlement à Loudblast. Cette nouvelle aventure sur l’EnÔrme Tv avec « Une Dose 2 Metal », nécessite bien sur une grosse dose de boulot, mais j’ai, heureusement, depuis la deuxième saison, une équipe (programmateur, rédacteur en chef...) très efficace qui me permet au mieux de gérer mon travail de présentateur, sans délaisser pour autant mon activité principale qui est Loudblast.


Nouvel album, mais aussi nouveau label. Comment se passe ce début de collaboration avec Listenable Records ?
Nous sommes extrêmement contents de travailler avec les gens de Listenable Records. C’est un label de passionnés de Metal et de Metal extrême. C’est le label idéal pour Loudblast et à la veille de la sortie de “Burial Ground”, on sait déjà qu’on a fait le bon choix.


http://loudblast.org https://www.facebook.com/Loudblast.official

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