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Article n°. | 176686 |
Titre | Abrahadabra |
Genre (musique) | Black Metal |
Edition | Picture |
Thématiques | Groupes |
Artiste | Dimmu Borgir |
Date de sortie | 24/09/2010 |
Catégorie de produit | LP |
Média - Format | 2-LP |
LP 1
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1.Xibir
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2.Born treacherous
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3.Gateways
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4.Chess with the abyss
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5.Dimmu Borgir
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6.Ritualist
LP 2
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1.The demiurge molecule
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2.A jewel traced through coal
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3.Renewal
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4.Endings and continuations
par Philippe Courtois (05.10.2010) Attention jeunes vierges effarouchées, Shagrath est de retour... Exaspérés par leurs changements de line-up intempestifs et pas si fiers de leur « In Sorte Diaboli » ils ont buché et retrouvé l’inspiration. Le noyau dur de la formation a pris les devants pour faire de leur Black Metal une œuvre noire, magique et symphonique. «Abrahadabra» est une bénédiction entre le Metal orchestral sympho et le Black. N’écoutez pas les détracteurs, la formation n’a pas tourné au commercial ou à la perfidie du mainstream. Leur œuvre est élaborée et stupéfiante avec des arrangements orchestraux que l’on peut d'ores et déjà qualifier de géniaux. Pour la section Metal, la batterie défonce, les guitares sont techniques et précises et le chant y est toujours possédé, mais plus naturel (et non bourré d’effets spéciaux… Vade retro Dark Vador !). Le groupe se veut plus épique que jamais ! Les morceaux s’enchainent avec virtuosité et vélocité et se délectent sans temps morts. Les textes sont basés sur la magie de l’occulte Aleister Crowley et sa fameuse formule ancestrale, Abrahadabra, qui s’est transformée au fil des temps en Abracadabra pour la masse grouillante. Le point fort de l’album est, sans aucun doute, l’utilisation énergique du chœur d’Opéra (enfin un Opéra de cornus qui agonisent dans le purgatoire) qui appuie de façon magistrale l’orchestre symphonique d’Oslo. Le mixage d’Andy Sneap a su dynamiser les compositions. Ce n’est pas une superposition d’instruments, mais véritablement un monstre tentaculaire gigantesque qui émerge des eaux bouillonnantes à l’appel de Cthulhu. Foncez sur «Abrahadabra»… Plus qu’un retour en force, c’est une performance lyrique, un coup de théâtre, une résurrection qui vous emportera là où seuls les initiés et signataires du pacte ont accès. Un album complet et abouti, indispensable.