Épuisé !

Eparistera daimones | CD par Triptykon

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Description de l'article

Édition boîtier cristal.

Le retour de l'âme ténébreuse de Celtic Frost. Le premier album utra sombre du nouveau groupe de Thomas Gabriel Warrior ! Un Dark Metal occulte, unique et remarquable aux guitares divinement lourdes !

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Général

Article n°. 166350
Genre (musique) Black Metal
Exclusivité EMP Non
Média - Format CD
Thématiques Groupes
Artiste Triptykon
Catégorie de produit CD
Date de sortie 19/03/2010
Gender Unisexe

CD 1

  • 1.
    Goetia
  • 2.
    Abyss Within My Soul
  • 3.
    In Shrouds Decayed
  • 4.
    Shrine
  • 5.
    A Thousand Lies
  • 6.
    Descendant
  • 7.
    Myopic Empire
  • 8.
    My Pain
  • 9.
    The Prolonging

par Philippe Courtois (06.04.2010) Une chronique signée HARD ROCK magazine ! Trendy et glamrockers, merci de vous abstenir ou Eparistera Daimones « A ma gauche, les démons » vous immergera en 9 longs titres dans un univers morbide de désolation au-delà de l’humanité. Dans un Avé Satanique, l’helvète Tom Gabriel Fisher est de retour du purgatoire avec sa nouvelle formation Tryptikon formée des cendres du dernier line-up live de Celtic Frost. Nom de nom, ils ont refait splitter le groupe mythique créateur du black death thrash ! Pas de comment ni de pourquoi dans ces lignes, passons à l’essentiel : la musique. Ne pesons pas nos mots, ici c’est d’un chef-d’œuvre dont il est question. Ce monolithe commence par une intro digne de Hellhammer, avec le son énorme des guitares qui fut une des grandes joies de Monotheist. Tom lance un « Ouh » et on se téléporte immédiatement en Enfer avec opening track dédié au sauveur « Satan ». Ouvertement luciférien et religieusement plus sévère que Celtic Frost (où tout n’est qu’érudition et avant-gardisme raffiné, Martin Ain tu nous manques) Tryptikon consume les dernières traces de bien qui demeure dans les âmes humaines. Tryptikon tabasse notre crâne de son black thrash messianique. Musicalement on est pile entre To Mega Therion et inévitablement Monotheist avec de nombreux titres syncopés, speed et ultra malsain développant un brouillard cauchemardesque de metal hurlant. En réalité Tryptikon est la lignée directe de Monotheist, il n’y a pas vraiment de modification du cap sur les nouvelles compositions de Fischer. Que ce soit au niveau des sonorités, des arrangements vocaux où de l’équalisation générale de l’œuvre. Eparistera Daimones est certainement la preuve irréfutable que Mr Warrior peut à lui seul faire vibrer les plus belles notes de Celtic Frost. D’ailleurs le chant de Tom est inquiétant, haché, parfois chanté, occasionnellement parlé mais toujours en communion avec les ténèbres…mais surtout pleuré sur "In Shrouds Decayed". Hosanna, les cordes vocales de Tom lâchent enfin du désespoir, depuis 1987 nous attendions ce moment-là. MERCI Tryptikon. Le chant féminin très éthéré est aussi une réussite, il a une bonne place sur plusieurs titres et donne dans un registre érotico fantomatique vaporeux de premier ordre. Le retour de solos de guitare est délectable (surtout l’enchaînement des 4 solos sur le final de "Descendant"). Les dissonances et les larsens semblent être les sonorités de Pandemonium et donne à la production une forme organique impulsive. Il faut saluer le travail des guitares de Santura (guitariste compositeur de Dark Fortress), qui enrichit de « mélodies » (difficiles d’utiliser ce mot, mais il n’y en a pas d’autre) les riffs lourds et tyranniques de Tom. La section rythmique est fort captivante, même si la basse est légèrement en retrait, la batterie elle, surplombe le mix avec encore plus de breaks que sur Monotheist. Lonhard a fait une performance impressionnante avec son petit côté Reed St Mark qui n’est pas pour déplaire. Eparistera Daimones est une œuvre intense et éprouvante de 73 minutes sans aucun remplissage. Cet album est la beauté incarnée du mal ! Une bienfaisance qui vous enlèvera le goût de vivre. Tryptikon arrive sur le devant de la scène tel le Messie à Canas, multipliant les riffs immortels et amplifiant le son du metal ! Pour les true fans il y a une somptueuse version double vinyles mettant en valeur le tableau éroti-mécanique « Vlad Tepes » du génial Giger. Tom est sur le trône de Tryptikon avec trois jeunes recrues injectant un sang nouveau. Il nous donne la preuve qu’il est l’Alpha de Celtic Frost et l’Omega de Hellhammer. L’humanité peu s’éteindre, nous sommes sauvés (ou perdus au choix), car c’est certain, il n’y aura rien de mieux. INDISPENSABLE. 9/10 – Philippe Courtois