Aftershock | CD par Motörhead

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Édition boîtier cristal.

« Aftershock » contient toutes les variations du son de Motörhead que nous connaissons et aimons. Des titres speed et rapides aux titres plus lents et calmes, Lemmy & co. nous offrent un album classique au son reconnaissable et restent fidèles à eux-mêmes de la première à la dernière seconde ! Longue vie à Motörhead !

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Général

Article n°. 269550
Genre (musique) Heavy Metal
Exclusivité EMP Non
Média - Format CD
Thématiques Groupes
Artiste Motörhead
Catégorie de produit CD
Date de sortie 18/10/2013
Gender Unisexe

CD 1

  • 1.
    Heartbreaker
  • 2.
    Coup de Grace
  • 3.
    Lost Woman Blues
  • 4.
    End Of Time
  • 5.
    Do You Believe
  • 6.
    Death Machine
  • 7.
    Dust and Glass
  • 8.
    Going To Mexico
  • 9.
    Silence When You Speak To Me
  • 10.
    Crying Shame
  • 11.
    Queen Of The Damned
  • 12.
    Knife
  • 13.
    Keep Your Powder Dry
  • 14.
    Paralyzed

par Interview : Philippe Courtois - Traduction : Gaël (null) MOTÖRHEAD Interview exclusive EMP ! Rencontre avec Mikkey Dee le vendredi 20 septembre à Paris. Le groupe a 38 ans et cela fait 22 ans que j’ai rejoint Motörhead. Je suis très satisfait de voir que nous continuons à sortir des albums de cette trempe, de composer de tels morceaux, car je suis convaincu que c’est vraiment de la bonne musique. Salut Mikkey, comment vas-tu ? Tu es installé dans un superbe hôtel parisien. Je vais bien, merci ! Je vis toujours en Suède, je suis arrivé en France hier après un voyage plutôt agité. J’ai donné quelques interviews pour des chaînes de télé puis j’ai fait la fête. Aujourd’hui, j’enchaîne les interviews et je retourne en Suède ce soir. Il est bien agréable d’avoir accès à un bel hôtel confortable pour ce genre de planning intense. C’est plutôt cool et cela montre que le Rock’n’Roll est bien vivant. Je pourrais me trouver dans une situation bien plus critique (rires). Tu es Suédois, le groupe est anglais et Lemmy vit aux États-Unis. Comment gérez-vous cette situation ? J’ai vécu aux États-Unis pendant onze ans. Mais tout compte fait, l’emplacement géographique de chaque membre n’est pas très important. Nous tournons tellement que le tourbus est un peu devenu notre point de ralliement et le monde notre lieu de vie, notre scène. J’ai entendu beaucoup de rumeurs concernant l’état de santé de Lemmy… Il va beaucoup mieux, rassurez-vous, il se repose à Los Angeles comme les médecins lui ont demandé de le faire. Il se prépare pour la prochaine tournée, comme nous tous, mais nous avons encore le temps, ça ne commence que dans un mois et demi. Où trouvez-vous l’énergie pour continuer à avancer avec Motörhead ? Nous aimons ce que nous faisons et nous refusons de nous arrêter, tout simplement. C’est parfois difficile d’expliquer pourquoi tu fais certaines choses, c’est dans tes veines. Je ne pourrais pas te dire pourquoi je dois manger ou dormir… mais je sais que sans ça, je deviendrais complètement fou. C’est la même chose avec la musique et les tournées. Nous nous entendons très bien tous les trois, Motörhead forme vraiment une belle famille, nous n’avons donc aucunes raisons de mettre un terme à tout cela. Seules des circonstances particulières, contre notre volonté, pourraient nous obliger à tout stopper. J’ai été vraiment impressionné par les nouveaux titres. Vous avez encore gagné en qualité et en énergie ! Oui, je suis tout à fait d’accord, j’ai un excellent ressenti par rapport à cet album. Je dois avouer que Cameron Webb y est pour beaucoup. Ce n’est pas le genre de mec qui arrive dans le studio et te dit « Je sais exactement comment Motörhead doit sonner »… Vraiment pas ! Il est un peu le quatrième membre du groupe. Il ne participe pas à la composition, mais il est là pour me dire quand ce que je fais à la batterie est à chier ou pour dire à Lemmy « cette mélodie n’est vraiment pas géniale ». « Non, elle est très bien je ne la changerai pas » (en imitant la voix de Lemmy). « Et bien tu devrais, car c’est pourri, tu peux faire bien mieux que ça ». « Aaaaarrrrrrhhhhh » (toujours en imitant la voix de Lemmy). Résultat, Lemmy cède, et ça sonne tout de suite beaucoup mieux. Il nous pousse dans nos derniers retranchements pour que nous donnions toujours le meilleur de nous-mêmes. Il est très confiant et c’est un excellent producteur. Nous avons fait cinq albums avec lui, ce qui est sincèrement incroyable : "Inferno", "Kiss of Death", "Motörizer", "The Wörld is Yours" et maintenant "Aftershock". Ces cinq albums forment vraiment un tout. Ce fut un grand pas en avant pour Motörhead quand Cameron a produit « Inferno » . Un album qui reste, encore aujourd’hui, l’un de mes favoris. Lemmy dit qu’il s’agit de votre meilleur album depuis « Inferno »… Oui, il a cette sensation. Quant à moi, je préfère dire que je ne sais pas encore. Je souhaite attendre quelques années, car je n’ai pas encore assez de recul pour affirmer qu’il s’agit de notre meilleur album. J’ai un très bon feeling par rapport à « Aftershock », je le trouve excellent, mais c’est beaucoup trop tôt pour le propulser déjà à la première place. Quand avez-vous commencé à enregistrer exactement ? Nous avons commencé à composer en février 2013, puis nous avons entamé l’enregistrement. Phil et moi sommes retournés à Los Angeles pour composer quelques titres supplémentaires et nous avons terminé cet été. Lemmy est revenu de la tournée des festivals où il est tombé malade. Une fois remis sur pieds, il a enchaîné l’écriture des lignes de chant et les textes. Ce qui fait que nous venons tout juste de terminer l’album. Mikkey, tu es l’homme responsable du titre de l’album. Oui, c’est vrai, mais au départ je souhaitais un autre titre « After the disaster » par rapport au visuel de la pochette, mais Lemmy et Phil ont trouvé que c’était un peu trop long. J’ai donc proposé « Aftershock », ce qui a plu à tout le monde donc nous l’avons gardé. Après tout « Aftershock », c’est très bien aussi. Comment avez-vous construit ces nouveaux titres ? En fait, Phil et moi essayons d’avancer le plus loin possible dans la composition des titres. Lemmy écrit les mélodies et les textes, puis nous travaillons tous les trois à l’assemblage de tous les éléments. Lemmy compose aussi, bien évidemment et à l’arrivée tout le monde fournit la même somme de travail. C’est notre façon de procéder. C’est celle qui nous convient le mieux. Comment Phil Campbell s’investit-il dans la promotion ? Et bien en fait, il n’aime pas trop ça. C’est quelqu’un de plutôt réservé et d’assez calme. C’est donc tout naturel que Lemmy et moi nous nous en occupions… même si c’est moi qui m’en occupe le plus, car je suis le plus bavard. Comment avez-vous conçu la pochette du nouvel album ? Nous avons eu plusieurs propositions, certaines nous ont été faites sans que nous ayons donné la moindre directive, d’autres nous ont été envoyées par des illustrateurs ayant suivi certaines de nos idées… En somme, un procédé habituel et normal. Ce qui m’a vraiment plu avec celle que nous avons retenue, c’est le fait que, pour une fois, il ne s’agisse pas d’une pochette noire. J’aime son côté plus clair et je pense que ça fera un excellent fond de scène. Il faut également penser au rendu que pourra avoir la pochette sur des tee-shirts. En tout cas, je l’adore et le crâne est vraiment mortel, on dirait presque qu’il a fondu. La pochette de « Inferno » aussi était très belle, avec beaucoup de couleurs plus chaudes et ce crâne qui explose. Mais pour en revenir à la pochette de « Aftershock », je la trouve vraiment réussie ! Est-ce que Motörhead est le survivant ultime du Metal et du Rock après le désastre ? Je pense que oui, nous serons toujours debout quand cette foutue planète connaîtra sa fin. Quand nous serons envahis par les Aliens, les seules choses qui resteront seront les cafards et Motörhead ! Quelques questions plus privées maintenant. Quand as-tu commencé la batterie ? J’ai commencé la batterie quand j’avais cinq ans. J’ai grandi à Göteborg, puis j’ai déménagé à Los Angeles où j’ai vécu un certain temps. Je viens d’une famille de batteurs. Nous sommes quatre batteurs, il n’y a ni guitariste, ni chanteur, ni claviériste… uniquement des batteurs ! C’est dingue, quand j’y pense, j’ai passé toute ma vie à faire de la batterie. Le premier vrai groupe que j’ai intégré était un groupe suédois, Nadir, avec lequel nous avons pas mal tourné, mais c’était plutôt la Pop qui marchait en Suède à ce moment-là. Je m’occupais de trouver les dates et ma mère s’occupait de la comptabilité. Nous avons passé de très bons moments ensemble, puis je suis parti à Copenhague où j’ai rejoint Geisha. J’ai rencontré ensuite Michael Denner et Timmy Hansen de Mercyful Fate et lorsque le groupe s’est séparé, ils m’ont demandé de rejoindre King Diamond. J’ai donc quitté Geisha pour intégrer King Diamond. Tu as joué avec King Diamond et Lemmy qui sont de véritables icônes du Metal. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Ce sont des mecs vraiment originaux qui se ressemblent un peu sur certains points. Nous formions une sacrée bande de potes avec King Diamond. C’était fantastique et c’était mon premier groupe d’envergure internationale. Tout ça s’est terminé trop tôt pour moi, j’aurais voulu rester plus longtemps, mais à l’époque je n’avais plus envie de jouer ce genre de musique. Après avoir joué avec les Dokken, qui restent de très bons amis et avec qui j’ai pu faire une super tournée, je me suis rendu compte que le Heavy me manquait beaucoup et j’ai finalement compris où se trouvaient mes racines. Je connaissais Lemmy depuis le milieu des années 80, car Motörhead et King Diamond avaient tourné ensemble. Lemmy est un peu comme King Diamond dans le sens où ce sont, tous deux, des gars vraiment uniques et singuliers tout en étant très directs. C’est à leur façon, sinon rien et j’adore ça ! Lemmy et King Diamond n’ont jamais fait de compromis quand il s’agissait de leur musique. King Diamond a toujours écrit ce qu’il voulait écrire et quand quelqu’un venait lui dire ce qu’il devait faire, il l’envoyait tout simplement balader. Même chose avec Motörhead. J’étais donc vraiment heureux de rejoindre Motörhead, j’étais de retour dans le Heavy ! Chez EMP, le merchandising Motörhead cartonne ! Oui, c’est un boulot qui porte ses fruits sur le long terme, le groupe a 38 ans et cela fait 22 ans que j’ai rejoint Motörhead. Je suis très satisfait de voir que nous continuons à sortir des albums de cette trempe, de composer de tels morceaux, car je suis convaincu que c’est vraiment de la bonne musique. Comme vous le savez certainement, nous ne gagnons pas notre vie avec les ventes d’albums et ça nous aide sérieusement lorsque des fans achètent des tee-shirts du groupe, ça nous permet de continuer à partir en tournée et de sillonner le monde. Les groupes doivent tourner beaucoup plus pour compenser le manque engendré par la chute des ventes de disques. En ce qui nous concerne, nous ressentons moins cette perte, car nous n’avons jamais vendu des quantités astronomiques de disques, mais aujourd’hui c’est tout de même différent. Le coût de la vie a augmenté de bien des manières et même le prix des places de concerts n’a malheureusement pas été épargné. Pour compenser tout ça, les groupes doivent vendre plus de merchandising. Acheter un beau tee-shirt de Motörhead est un super moyen de nous soutenir. Après tout, si les gens sont capables de mettre 2000€ dans un putain de tee-shirt Dolce & Gabbana, pourquoi ils n’auraient pas le budget de 30€ pour un tee-shirt de Motörhead ? Bien sûr, rien ne vous y oblige, mais sachez que ça nous aide réellement. Et rappelez-vous, le logo de Motörhead est le plus cool du monde, il véhicule un symbole fort avec une vraie signification. Es-tu également un adapte du Jack Daniel’s toi aussi ? Plus tellement, je préfère m’en tenir à la bière, car j’ai beaucoup de travail derrière ma batterie, et comme j’aime faire la fête après les concerts, si je bois des alcools plus forts comme du whisky ou de la vodka, le lendemain j’ai l’impression d’être une vraie merde. D’ailleurs une de mes bières préférées est une bière française, la Kronenbourg 1664. Dans ma loge, bien souvent je demande de la 1664. Un dernier mot pour les EMP Maniacs ? Tout ce que je peux dire, c’est que nous sommes impatients de commencer cette nouvelle tournée et de jouer au Zénith de Paris le 9 novembre. J’espère vous y voir pour passer une excellente soirée. J’aurais aimé que cette date tombe un peu plus tard dans la tournée, mais même s’il s’agira seulement de notre deuxième concert, nous serons fin prêts à donner le meilleur de nous-mêmes. Quoi qu’il en soit, merci pour tout ! Excellentio ! J

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